Les élections présidentielles approchent… Ah les cyclistes ! Ces drôles de bonshommes… Qui aurait misé une pièce sur le fait qu’ils finissent par devenir “à la mode”. En effet, comment pouvions-nous, être un mode de transport boudé et délaissé aussi bien par les citadins que par les ruraux ? Alors même que nous sommes le moins cher, le moins polluant et le plus efficace du marché ! (Nous parlons bien ici, des vélos et vélos électriques).
En fait, le grand changement est apparu fin 2019, au moment des grèves des transports, puis tout s’est intensifié avec l’apparition du COVID en France, le premier confinement…
Depuis, nous n’avons eu de cesse de recevoir de nouvelles commandes et la Petite Reine semble véritablement se muter en Grand Roi.
Qui est LE “candidat vélo” des élections présidentielles ?
Il n’y a hélas, vraisemblablement pas de “candidat vélo”.
En réalité, c’est plutôt une bonne nouvelle ! Oui, car aujourd’hui tous les candidats s’accordent plus ou moins sur le fait que le vélo est LE mode de transport par excellence !
Tout de même, on le sait, certains candidats en sont véritablement friands et ont fait des mobilités nouvelles et modes de transports verts, leur cheval de bataille.
Le vélo, un mode de transport avant tout
Parce que faire du vélo ne veut pas systématiquement dire “être écolo” ou “défendre la planète”. En effet,, la bicyclette reste avant tout un moyen de se déplacer. Il est essentiel de ne pas confondre vélo comme sujet politique et vélo comme INSTRUMENT politique.
En effet, même si la minorité militante du vélo fait bien plus de bruit que la grande majorité de ses pratiquants, la bicyclette ne se voue pas à une idéologie extrémiste. Ce n’est pas un moyen non plus d’affirmer son appartenance à un courant politique.
Comme nous vous l’avons indiqué plus haut, aujourd’hui le vélo fait quasiment l’unanimité politique.
D’ailleurs, il est faux de croire que d’utiliser une bicyclette/vélo électrique vous fait appartenir à une classe sociale particulière. Le vélo est universel !
Élections présidentielles : les candidats de gauche et le vélo
Quand on pense vélo, on ne peut s’empêcher de penser à Anne Hidalgo, la maire actuelle de la ville de Paris. Candidate à la présidentielle, elle est aussi à l’origine de la transformation de la politique mobilité de la capitale.
Si c’est une catastrophe pour certains, cela a au moins le mérite de faire bouger les choses pour d’autres. On imagine qu’elle aimerait apporter des changements à l’ensemble du pays, dans la même idée que ceux appliqués à Paris.
Sinon, toujours à gauche (PS), puisque le parti socialiste n’est pas parvenu à s’entendre pour élire un seul et unique représentant du parti, Christiane Taubira, inconditionnelle cycliste, reste fidèle à elle-même. Bien qu’elle ne se soit pas vraiment prononcée sur la question du vélo. On sait qu’elle l’utilise comme mode de transport principal ! Du moins pour ses déplacements parisiens.
Le candidat représentant du parti EELV (Europe Écologie Les Verts), Yannick Jadot, a lui aussi été aperçu à vélo !
Il envisage de rendre obligatoire le forfait mobilités durables, permettant aux salariés de se voir subventionner, par leur entreprise, leurs trajets domicile-travail à vélo, en covoiturage ou en transports en commun. Aujourd’hui plafonné à 500€ par an et par salarié, celui-ci serait porté à 1 000€. Il propose s’il est élu d’augmenter le « fonds vélo » de 500 millions d’euros par an. Chaque jeune qui en fera la demande se verra prêter un vélo « réparé » ou “made in France”.
Aussi, il voudrait interdire la vente de véhicules thermiques dès 2030. Soit dix ans plus tôt que ce que prévoit la loi d’orientation des mobilités, votée en 2019. Le candidat promet d’y associer un plan de relocalisation de la production de véhicules électriques, des bornes de recharge « partout sur le territoire » et la conversion à l’électrique d’un million de véhicules à essence ou diesel ce qu’on appelle le « retrofit ».
Notez que Yannick Jadot et Christiane Taubira ont récemment été évoqués comme possibles alliés (lien ci-joint)
Élections présidentielles : Qu’en est-il à droite ?
Vous allez nous dire que tous les candidats précédents sont situés à gauche de l’échiquier politique.
Oui, mais il faut reconnaître qu’à droite les politiques n’ont pas vraiment développé les aspects de leurs engagements en faveur de mobilités plus vertes.
Les programmes des candidats de droite n’ont pas encore été entièrement dévoilés, il faudra donc s’attendre à des initiatives de leur part.
Cependant, Valérie Pécresse et Nicolas Dupont-Aignan nous semblent être les candidats de droite les plus bike-friendly. Rappelons que Mme Pécresse est à la tête de la région Île-de-France et qu’elle s’est montrée favorable à la création prochaine d’un “RER vélo” en son sein. M. Dupont-Aignan avait quant à lui, répondu plutôt positivement au formulaire de la FUB en 2017, voir le lien ci-joint.
Votez en votre âme et conscience surtout c’est le plus important ! Et déplacez-vous aux urnes à vélo 😉